• Par un bel après-midi d'automne

    J'arrive donc en ville.Je vois une place de l'autre côté du canal, non loin de la banque. Le temps de faire le tour du dit canal, et la place est prise. En plus, je m'arrête le temps de laisser se garer le véhicule. Bon pas grave, on refait un tour de canal mais pas de place. Tiens, je me mets à penser que, pour une fois, les gens ne sont pas trop mal garés. Oui, c'est sans avoir vu plus loin.

    Alors je vais plus loin, dans une rue à l'ombre. Et, hop, coup de chance: une place (mais plus à côté de la banque). Bon ok, elle a l'avantage d'être à l'ombre; je n'aurais pas une voiture surchauffée par l'effet de serre, au moins. Puis ça nous fera une petite balade à Yoann et à moi. Un créneau à gauche. Bon diou, ça fait un bail que je n'avais fait ça mais pas de problème. Je prépare le matériel pour y mettre Yoann. Et c'est à partir de ce moment que je commence à relever les incivilités des gens et leur manque de savoir-vivre. Les gens se croient tous seuls. Un mec en bleu de travail (en fait, il était plutôt vert le bleu) se gare avec sa mercedes devant une porte de garage. Et derrière lui, justement, une femme en voiture noire qui souhaite rentrer dans ce garage. Rien à faire, le type continue ses affaires. En l' occurrence, aller chercher son paquet de clopes à quelques mètres. Et au bout d'une ou deux minutes, la nana, excédée, klaxonne comme une malade. Bon, c'est vrai que l'incivilité du type qui se croit tout permis, c'est n'importe quoi. Mais klaxonner à tout ber zingue en pleine ville, c'est pas mieux. Elle se range au même niveau que lui, pour le coup. Bon, je fais ma petite affaire à la banque et retourne à la voiture. D'ailleurs, j'ai passé plus de temps à trouver une place qu'à la banque. Et là, je roule tranquillement sur le trottoir, en poussette je précise, quand je vois une voiture qui manœuvre. Je pense qu'elle se gare au bout de la rangée de stationnement, ce qui n'est d'ailleurs pas une place. Puis non, elle commence à monter sur le trottoir où je suis; à la limite je la gêne. Ben vraiment, aucune gêne ce mec-là. Ensuite, je vais faire mes courses au magasin bleu (pour ne pas le nommer, centre Leclerc). Je rentre dans le hall du magasin. Puis au moment de rentrer dans le magasin proprement dit, je suis bloquée avec la poussette dans les portes battantes, par un groupe de mégères qui se croient seules dans le magasin. Les portes se bloquent, les gonzesses ne voient toujours pas qu'elles gênent, et je reste coincée dans les portes. Ces dernières finissent par se rouvrir, et là, je commence à avancer en demandant aux conn...... de se pousser. Deux secondes après, encore une bonne femme qui se croit seule, puis trois mètres plus loin un chariot au milieu du rayon, qui me gêne. Décidément, les gens conduisent aussi mal leurs chariots que leurs voitures. Puis encore plus tard, toujours pareil : les chariots au milieu des rayons. Je me dis que j'ai bien fait de venir à cette heure-là. C'est une des raisons pour lesquelles je ne voudrais faire mes courses qu'une fois par mois : éviter de me batailler pour pouvoir me déplacer dans un magasin.

    Ce n'est pas tout. Sur le chemin du retour, je ralentis à une priorité à droite, et le type derrière double à l'arrache dans la ville sur une ligne continue, en dépit du bon sens. Je passe sur la nana qui me double à la limite de l'autorisation de dépassement, alors que je roule à la vitesse limite maximale autorisée.

    L'incivilité des gens, le fait qu'ils se croient seuls, "moi,d'abord, les autres ensuite",me dégoûtent. Je ne comprends pas que l'on puisse raisonner comme ça. Je suis loin d'être un modèle mais il ne me viendrait jamais à l'idée de bloquer quelqu'un pour mon bon plaisir. Déjà, quand avec Freddy, on fait un "stop and go", j'aime pas vraiment. Se croire seul et s'en foutre des autres : il y a un minimum de respect à avoir pour vivre en société. Ça me dégoûte tellement que des fois, je suis contente de me retrouver dans ma campagne paumée. Bon pas si paumée que ça: il y a aussi des voitures qui roulent vite. M'enfin, cela me semble le minimum pour vivre avec autrui: considérer qu'il peut être là et en tenir compte. Je vois qu'une fois de plus la bêtise humaine n'a pas de limite. Ah ! Vivre sur une île déserte !!!

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