• Au moment de la toilette du soir, avant le coucher, je dis à Myriam qu'il faut se moucher le nez. Je lui explique que cela peut aller dans les poumons si on ne le fait pas. Et pour lui situer les poumons, je lui montre sur elle et rajoute qu'il y a d'autres organes. Alors elle me dit: "il n'y a pas de Morgane, elle est punie, elle est à la garderie".

    Je crois qu'elle est un peu jeune pour développer l'anatomie intérieure de son corps. Je verrais plus tard pour les sciences humaines.

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  • Pour essayer d'apaiser la toux de ma fille, je vais tenter un remède naturel, n'osant pas me lancer dans l'allothérapie sans prescription médicale. Je prépare donc une boisson à base d'eau chaude, de citron et de miel. J'ai déjà essayé pour moi,et il faut dire que si on ne met pas assez de miel, c'est pas forcément bon, voire super pas bon du tout. Au moment de la préparation, ma fille est à côté de moi. Je lui décris cette fameuse préparation, et elle me dit:"non, maman, le miel c'est pour les ours". Ben, voyons, qu'est-ce qu'elle ferait pas pour y échapper. Elle a quand même goûté, a trouvé bon mais bon, elle n'a pas poursuivi l'expérience.

    Plus tard, au moment de la douche, je lui propose à nouveau de boire le remède. Elle me dit qu'elle veut de l'eau. Alors, je lui explique, pour défendre ma boisson, qu'il y a de l'eau avec du citron et du miel. Et là, elle me rétorque: "Je veux de l'eau propre".

    Bon devant tant de logique, j'ai abdiqué... temporairement cependant, étant convaincue que l'on peut apaiser aussi de manière naturelle (après tout, l'allothérapie a, quelque part, pour base les vertus des plantes, sous forme chimique).

    A voir.

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  • Cela fait quelques jours que j'annonce la mauvaise nouvelle à Myriam: la rentrée, le retour à l'école va recommencer. Elle n'a pas envie d'y aller. Je la comprends: on est si bien tous les trois ensembles, durant la journée. Malgré le mauvais temps, on s'est bien amusé. Mais bon faut s'y résoudre; pour je ne sais encore quelles raisons.

    7h15: je me lève. Quelques minutes en compagnie de Freddy, direction toilette puis lavage du visage pour mieux se réveiller. Même pas eu le temps de me laver les cheveux, les enfants ont dû m'entendre et ils se réveillent d'eux-même. Cela n'empêche pas Kylian de me réclamer un câlin. Puis déjeuner, habillage, etc...C'est dingue comme les habitudes reviennent vite.

    Je prévois de partir un peu plus tôt en prévision du nombre exceptionnel de parents qui accompagnent leurs enfants pour leur première journée d'école. Bon finalement, je n'arrive guère plus tôt et c'est déjà la cohue pour garer ma voiture (surtout qu'ici les gens ont tendance à prendre large pour se garer). Je trouve néanmoins une place à ma petite voiture. Dans la cours, c'est aussi la cohue... des parents, voire grand-parents. Je nous fraie un chemin parmi la foule. Je ne sais s'il y a eu un discours pour présenter les nouveaux enseignants. S'il y en a eu un, je l'ai raté. Idem pour rentrer dans l'école. Prise de renseignements auprès de l'ancienne maitresse de Myriam. Changement de classe, changement de maitresse, et donc changement de repères pour Myriam. J'enlève le manteau de Myriam, lui mets ses chaussons (j'entendrais, plus tard, que c'est inutile mais bon tant pis). On rentre dans la classe, et on attend.

    Je finis par libérer Kylian qui ,très à l'aise, s'assoit sur une petite chaise puis voyant quelque chose de mieux, se lève et va voir des enfants jouer. Myriam le suit.

    Il y a quelques camarades de classe de l'année dernière qui se retrouve avec Myriam, les autres étant restés avec son ancienne institutrice, vu que la moyenne section est divisée en deux. Mais elle ne se retrouve pas avec son petit copain. D'ailleurs, sa maman me dira à la sortie du soir que son fils est très déçu.

    J'attends que la maitresse soit libre. Mais il y a des parents qui racontent leur vie. Il y a des choses qui peuvent intéresser la maitresse mais d'autres ... bof bof. Je sais que les parents sont stressés de laisser leurs enfants. Et j'en fait partie mais il n'est pas utile de monopoliser la maitresse non plus. Bon, de toute façon, je ne suis pas pressée de quitter ma fille. Finalement, un répit arrive parmi le défilement des parents. Je récupère mes enfants; je présente Myriam à la maitresse. Elle demande un bisous à Myriam qui finit par lui donner. Je lui précise que Myriam est timide. Présentation faite. Et voilà Myriam est rentrée dans sa coquille protectrice. Je fais mes "au-revoir" à Myriam et la laisse.

    Je pars avec Kylian faire les courses puis me dépêche de faire à manger, et tout le toutim. Comme le temps passe vite. L'heure d'aller chercher Myriam arrive. On descend (vu qu'on habite sur le plateau). Quand je la récupère, elle a de nouveau l'air de sortir d'un autre monde, complètement ailleurs. Repas. Re-départ pour l'école. Elle hésite à avancer dans la cour. Pourtant elle connait déjà quelques enfants. Je la regarde. Elle se promène seule. La cloche sonne. Déjà conditionnée, ma fille se met en rang. Plus tard, les quelques indisciplinés feront eux aussi les moutons. Je rentre avec Kylian. Divers travaux dont tonte de la pelouse. De nouveau déjà l'heure de partir chercher Myriam. Que ça passe vite (déjà dit ?!). Pareil que midi. Les enfants ont dû jouer avec des craies, ils en ont plein leurs vêtements, et Myriam aussi. On rentre.

    Voilà sa première journée à l'école s'achève. Elle est passée vite, tout comme l'année dernière. J'ai le pressentiment que pendant plusieurs années, je vais vieillir très vite.

    C'est une belle journée ensoleillée, un peu nuageuse et venteuse comme les journées de septembre dans le coin, quoique plus fraiche que la normale mais elle n'en perd pas moins cette atmosphère de rentrée des classes. Une journée agréable qui a vu la deuxième rentrée scolaire de ma fille (déjà que le temps passe vite, vraiment vite).

    A Freddy qui n'a pu y assister.

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  • C'est un soir, au moment de coucher les enfants. Mon mari F est en train de préparer la salade de lentilles, il découpe le cervelas en petits morceaux. Je viens le voir avec K dans les bras pour lui dire quelque chose, et c'est là que K voit le cervelas. Et évidemment, il adore ça. Alors je dis à F de lui donner un petit morceau parce que je vais le préparer pour le coucher. Alors F lui propose un quart d'une tranche de cervelas et là, K dit: "non". Bon, F propose donc la moitié de la tranche. De nouveau, K répond "non". F lui présente une tranche entière. Et là, K, satisfait, prend la tranche entière.

    Nous sommes morts de rire. A même pas deux ans, il sait déjà ce qu'il veut.

    Si ça, ce n'est pas une idée bien arrêtée !!

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  • Dimanche dernier, on revenait de chez mémère. Les enfants y avaient passé une partie de l'après-midi car mon mari et moi étions allés faire une petite ballade en moto (fort sympathique, d'ailleurs). On était donc en voiture, et à un moment sur le trajet, il y a des ralentisseurs assez importants; c'est là que ma fille me dit: - oh une marche, maman. - la marche s'appelle un ralentisseur, M.

    Un matin que je finissais d'habiller le petit frère avant de partir pour l'école, ma fille ainée me sort: -maman, il y a des nuages. C'est pas le printemps aujourd'hui. Quelle poète, ma fille.

    Mercredi après-midi, avant de sortir dehors, je dis aux enfants de mettre leurs chaussures. Ma fille sort les chaussures de son frère puis les siennes, une paire de chaussures jaune qu'elle a depuis l'année dernière et qu'elle met très souvent et qui commencent à être usées. C'est là que je lui dis: "ben, elles (les chaussures) sont amorties". Et ma fille de me répondre: "non, maman, il n'y a pas d'orties". Suis-je bête :-))

    A un déjeuner, au menu , c'était lentilles-jambon. Ma fille ne voulait pas, au premier abord, manger de lentilles et se souvenant qu'il restait des pâtes de la veille, me demande de lui en donner. Je réponds que non et que aujourd'hui, ce sont les lentilles, qu'il faut varier les repas. Alors elle me dit, au sujet des pâtes: "il y en a pas plus" (pour me dire qu'il y en a encore). Déjà, elle utilise la double négation.

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